Quand le message vient du désert…
Que le désert et la terre aride manifestent leur joie ! Que le pays sec s'émerveille et se couvre de fleurs, aussi belles que les lis ! Oui, qu'il se couvre de fleurs, et qu'il s'émerveille à grands cris !
On pourra voir alors la glorieuse présence du Seigneur, l'éclat de notre Dieu. Rendez force aux bras fatigués, affermissez les genoux chancelants. Dites à ceux qui perdent courage : « Ressaisissez-vous, n'ayez pas peur, voici votre Dieu. Il vient lui-même vous sauver. »
Alors les aveugles verront, et les sourds entendront. Alors les boiteux bondiront comme les cerfs et les muets exprimeront leur joie. Car de l'eau jaillira dans le désert, des torrents ruisselleront dans le pays sec. Le sable brûlant se changera en étang, et le pays de la soif en région de sources. A l'endroit même où les chacals avaient leur repaire, pousseront des roseaux et des joncs.
C'est là qu'il y aura une route qu'on nommera «le chemin réservé». Aucun impur n'y pourra passer, aucun idolâtre n'y rôdera. Elle sera destinée au peuple du Seigneur quand il se mettra en marche. Sur cette route, pas de lion; aucune bête féroce ne pourra y accéder, on n'en trouvera pas. C'est là que marcheront ceux que le Seigneur aura libérés. C'est par là que reviendront ceux qu'il aura délivrés. (35,1-10)
Aujourd’hui les pays du désert nous retournent un message de vie :
saurons-nous l’écouter et la faire nôtre ?
Le désert,
Je ne le vends pas,
Je l’aime.
Je ne renonce pas à sa sueur.
Je ne m’assieds pas dans des réunions
Qui parlent de son départ.
Cela sera ainsi jusqu’à ce que mes os
Se mêlent à ses cailloux.
Compagnons, aidez-moi
Nous allons rassembler ses rocs
Pour bâtir un jardin
Où nous ferons la sieste
Sous son ombre.
Le désert,
Je ne le vends pas,
Je l’aime.
Je ne renonce pas à sa sueur.
Kedhou Ag Ossad