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PARTAGE d'Alain : Espace de partage amical avec vous tous pour nourrir et garder un contact simple et vivant.

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PARTAGE d'Alain : Espace de partage amical avec vous tous pour nourrir et garder un contact simple et vivant.
12 juillet 2011

Eclosion de vie...

Un texte tiré de la Bible :

Isaïe 55 :

«La pluie et la neige tombent du ciel.

Elles n'y retournent pas sans produire un résultat :

elles arrosent la terre,

elles la rendent fertile

et font pousser les graines.

Ainsi, elles donnent des graines à semer

et de la nourriture à manger.

De la même façon,

la parole qui sort de ma bouche

ne revient pas vers moi sans résultat :

elle réalise ce que je veux,

elle accomplit la mission que je lui ai confiée. »


blé

 

Il est joli le temps des fleurs, elle a un goût unique la saison des fruits, elle est heureuse l’époque des moissons engrangées, il est plus rude, mais non moins intéressant, le moment des labours, chaque temps a son charme…

De même savoure les diverses époques de ta vie, chacune apportant sa touche de nouveauté et t’offrant de nouvelles rencontres et de belles découvertes.

Chaque année, en regardant plaines et monts, relis ta vie : chaque année, ces champs cultivés et traversés, avec le dessin de leur damier, te ramèneront à apprécier ta vie avec la note originale du moment.

Tu sauras reconnaître dans ton aventure personnelle au milieu des autres, le temps des fleurs, l’instant où apparaissent les fruits, l’époque où il faut engranger, le moment des labours à reprendre. Tu découvriras que la vie est en toi et qu’en toi elle trace son chemin, un chemin où un Ami se fait reconnaître, celui dont nous parle Isaïe le prophète !

Bel été et à bientôt, après le 15/08 !!!

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22 juin 2011

Les étoiles !...

 

Un texte tiré de la Bible :

 Après ces événements, la parole de YHWH fut adressée à Abram, dans une vision:"Ne crains pas, Abram! Je suis ton bouclier, ta récompense sera très grande." Abram répondit: "Mon Seigneur YHWH, que me donnerais-tu? Je m'en vais sans enfant ..." Abram dit: "Voici que tu ne m'as pas donné de descendance et qu'un des gens de ma maison héritera de moi." Alors cette parole de YHWH lui fut adressée: "Celui-là ne sera pas ton héritier, mais bien quelqu'un issu de ton sang." ... Il le conduisit dehors et dit: "Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux les dénombrer" et il lui dit: "Telle sera ta descendance."

Abram crut en YHWH, qui le considéra comme juste. Gn 15,1-6

 


 

 

etoiles

 

 

Rêver un impossible rêve

Porter le chagrin des départs

Brûler, d'une possible fièvre

Partir, où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure

Aimer, même trop, même mal

Tenter, sans force et sans armure

D'atteindre l'inaccessible étoile

 

Telle est ma quête

Suivre l'étoile

 

Peu m'importent mes chances

Peu m'importe le temps

Ou ma désespérance

Et puis lutter toujours

Sans questions ni repos

Se damner

Pour l'or d'un mot d'amour

Je ne sais si je serai ce héros

Mais mon coeur serait tranquille

Et les villes s'éclabousseraient de bleu

Parce qu'un malheureux

Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé

Brûle encore, même trop, même mal

Pour atteindre à s'en écarteler

Pour atteindre l'inaccessible étoile

 

10 juin 2011

Comme un vent violent, comme un feu, comme une brise légère… Comme…

Un texte tiré de la Bible :

Quand le jour de la Pentecôte arriva, les croyants étaient réunis tous ensemble au même endroit. Tout à coup, un bruit vint du ciel, comme si un vent violent se mettait à souffler, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Ils virent alors apparaître des langues pareilles à des flammes de feu ; elles se séparèrent et elles se posèrent une à une sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d'autres langues, selon ce que l'Esprit leur donnait d'exprimer.A Jérusalem vivaient des Juifs pieux, venus de tous les pays du monde. Quand ce bruit se fit entendre, ils s'assemblèrent en foule. Ils étaient tous profondément surpris, car chacun d'eux entendait les croyants parler dans sa langue maternelle. Ils étaient remplis d'étonnement et d'admiration, et disaient : « Ces gens qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende parler dans sa langue maternelle ? Parmi nous, il y en a qui viennent du pays des Parthes, de Médie et d'Élam. Il y a des habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et de la province d'Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d'Égypte et de la région de Cyrène, en Libye ; il y en a qui sont venus de Rome, de Crète et d'Arabie ; certains sont Juifs, et d'autres sont des convertis. Et pourtant nous les entendons parler dans nos diverses langues des merveilles de Dieu ! » Ac 2,1-11

 


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La planchette noire

Michaël, riche propriétaire terrien, entre un beau jour dans la cabane de son serf Nikita. Celui-ci tient dans la main gauche une planchette noire, et dans la droite un chiffon doux. Patiemment, il frotte la surface sombre. Après l'avoir observé pendant un moment, Michaël lui demande: «Mais que fais-tu donc ? »

Nikita lui répond: «Vois, maître, cette planchette était une des plus belles icônes de notre église. Pendant des années, on a fait brûler près d'elle des petites lampes à huile. L’icône s’est peu à peu couverte d'une couche de graisse noirâtre et l'image a complètement disparu. Alors, notre Pope m'a demandé de la nettoyer.

Depuis des semaines, chaque fois que j'ai le temps, je viens la frotter avec un chiffon tendre pour que lentement, l'image réapparaisse. Mais il faudra beaucoup de patience! Regarde! De-ci, de-là, on aperçoit déjà un reflet de couleur qui renaît. Cela me donne le courage de continuer jusqu'au jour où, enfin, elle aura retrouvé toute sa beauté !»

 

Notre vie consiste aussi, peut-être, à frotter sans violence, mais avec persévérance, l'image vraie de ce que nous sommes appelés à être, pour faire disparaître tout l'enduit crasseux de nos égoïsmes, de nos indifférences, de tout ce qui nous enténèbre... La planchette noire, c'est nos vies, c’est l'image obscurcie de Dieu que nous sommes pourtant. Le chiffon doux, c'est l'Esprit-Saint. A nous de les mettre tous deux en contact ... Ainsi nous pourrons, comme l'icône, redevenir «nous-mêmes».

31 mai 2011

« A n’avoir que toi d’horizon… » (Aragon)

Un texte tiré de la Bible :

 

Élie prit peur et s'enfuit pour sauver sa vie. Il se rendit à Bershéba, dans le pays de Juda ; là, il laissa son serviteur, puis il marcha pendant une journée dans le désert, et alla s'asseoir sous un arbuste, un genêt. Il souhaitait mourir et dit : « Maintenant, Seigneur, j'en ai assez ! Reprends ma vie, car je ne vaux pas mieux que mes ancêtres. »

Puis il se coucha et s'endormit sous le genêt ; mais un ange vint le toucher et lui dit : « Lève-toi et mange. » Et il vit en effet près de lui une de ces galettes, que l'on cuit sur des pierres chauffées, et un pot d'eau. Après avoir mangé et bu, il se recoucha ;mais l'ange du Seigneur revint le toucher et lui dit : « Lève-toi et mange, car tu devras faire un très long voyage. »

Élie se leva donc pour manger et boire, puis avec les forces trouvées dans ce repas, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à l'Horeb, la montagne de Dieu. (1 R 19,3-8)

 


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Ces derniers jours, les choix aléatoires de mon ordinateur m’ont mis en présence de quelques photos de la grimpette de l’été dernier au Kilimandjaro. C’est vrai que plusieurs jours durant, nous avons eu devant les yeux le sommet du Kibo comme unique horizon, un horizon à atteindre ! Au prix de combien d’efforts !

« A n’avoir que toi d’horizon… » Le texte d’Aragon, chanté par Jean Ferrat m’est alors venu en tête, comme un commentaire qui pouvait déboucher sur bien d’autres horizons… Entre autres, celui du prophète Elie, las de vivre dans l’affrontement… Et celui de son Dieu, qui lui offre nourriture et réconfort pour une rencontre qui va changer sa vie et toutes ses conceptions. Cette marche de 40 jours et 40 nuits est complètement disproportionnée : pour atteindre l’Horeb, au centre du Sinaï, il faut, même en marchant lentement, tout au plus 2 ou 3 jours.

Il s’agit donc d’autre chose : 40, c’est le temps pour s’ouvrir à une vie nouvelle, à un profond renouvellement, celui d’une génération (40 ans), celui d’une naissance (40 semaines), etc. Il s’agit donc de la marche de notre vie, qui s’ouvre avec Dieu, nourriture et boisson en chemin, sur un nouvel horizon… Une surprise ! D’autant que ce n’est pas une marche solitaire, c’est les uns encouragés par les autres, ensemble, que nous avançons !

21 mai 2011

Quand revient le 20 mai, on pense à un air de la Commune !

Un texte tiré de la Bible :

 

Ne comptez pas sur les gens influents :

ce ne sont que des hommes ; ils sont impuissants à sauver.

Dès qu'ils rendent leur dernier souffle,

ils retournent à la terre,

leurs projets sont enterrés avec eux.

 

Heureux l'homme qui a pour secours le Dieu de Jacob

et qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu !

Le Seigneur qui a fait le ciel et la terre,

la mer, avec tout ce qui s'y trouve.

On peut compter sur lui pour toujours.

 

Il fait droit aux opprimés,

il donne du pain aux affamés.

Le Seigneur libère ceux qui sont enchaînés,

le Seigneur rend la vue aux aveugles,

le Seigneur remet debout ceux qui fléchissent.

 

le Seigneur aime les fidèles.

Le Seigneur veille sur les réfugiés,

il relève la veuve et l'orphelin,

mais il fait échouer les projets des méchants.

 

Je veux l'acclamer toute ma vie,

célébrer mon Dieu par mes chants

tant que j'existerai.

Alléluia, vive le Seigneur.  (Psaume146)

 

 


 cerise

 

tem01   temps

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6 mai 2011

Il faut semer, même dans le désert !

 Un texte tiré de la Bible :

 

 

De chaque ville, des gens venaient à Jésus. Comme une grande foule s'assemblait, il dit cette parabole :

« Un homme s'en alla dans son champ pour semer du grain.

Tandis qu'il lançait la semence, une partie des grains tomba le long du chemin : on marcha dessus et les oiseaux les mangèrent.

Une autre partie tomba sur un sol pierreux : dès que les plantes poussèrent, elles se desséchèrent parce qu'elles manquaient d'humidité.

Une autre partie tomba parmi des plantes épineuses qui poussèrent en même temps que les bonnes plantes et les étouffèrent.

Mais une autre partie tomba dans la bonne terre ; les plantes poussèrent et produisirent des épis : chacun portait cent grains. »

 

Et Jésus ajouta : « Qu’il écoute bien, celui qui a  des oreilles pour entendre ! » Lc 8, 4-8.


Beauce

 

De Moncef Marzouki, opposant tunisien à Ben Ali :

 

« Je suis un homme du Sud. Je viens du désert et j’ai vu mon grand-père semer dans le désert. Je ne sais pas si vous savez ce que c’est que de semer dans le désert. C’est semer sur une terre aride et ensuite vous attendez. Et si la pluie tombe, vous faites la récolte. Je ne sais pas si avez déjà vu le désert après la pluie, c’est comme la Bretagne ! Un jour, vous marchez sur une terre complètement brûlée, ensuite il pleut à peine et ce qui s’en suit, vous vous demandez comment cela a pu se produire : vous avez des fleurs, de la verdure… Tout simplement parce que les graines étaient déjà là… Cette image m’a vraiment marqué quand j’étais enfant. Et, par conséquent, il faut semer ! Même dans le désert, il faut semer !

            Et c’est de cette façon que je vois mon travail. Je sème et s’il pleut demain, c’est bien ; sinon au moins les graines sont là, car que va-t-il se passer si je ne sème pas ? Sur quoi la pluie va-t-elle tomber ? Qu’est-ce qui va pousser : des pierres ? C’est l’attitude que j’adopte : semeur dans le désert… »

 

25 avril 2011

Il est vivant et nous fait revivre...

Un texte tiré de la Bible:

« Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui est vivant ? »

 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée vinrent avec Joseph ; elles regardèrent le tombeau et virent comment le corps de Jésus y était placé.Puis elles retournèrent en ville et préparèrent les huiles et les parfums pour le corps. Le jour du sabbat, elles se reposèrent, comme la loi l'ordonnait.

 

Très tôt le dimanche matin, les femmes se rendirent au tombeau, en apportant les huiles parfumées qu'elles avaient préparées. Elles découvrirent que la pierre fermant l'entrée du tombeau avait été roulée de côté ; elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Elles ne savaient qu'en penser, lorsque deux hommes aux vêtements brillants leur apparurent. Comme elles étaient saisies de crainte et tenaient leur visage baissé vers la terre, ces hommes leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est pas ici, mais il est revenu de la mort à la vie. Rappelez-vous ce qu'il vous a dit lorsqu'il était encore en Galilée : «Il faut que le Fils de l'homme soit livré à des pécheurs, qu'il soit cloué sur une croix et qu'il se relève de la mort le troisième jour. » Elles se rappelèrent alors les paroles de Jésus.

Elles quittèrent le tombeau et allèrent raconter tout cela aux Onze et à tous les autres disciples. C'étaient Marie de Magdala, Jeanne et Marie, mère de Jacques. Les autres femmes qui étaient avec elles firent le même récit aux apôtres. Mais ceux-ci pensèrent que ce qu'elles racontaient était absurde et ils ne les crurent pas. (Lc 23,55 à 24,11) 

 


 

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« La nuit n’est jamais complète

Il y a toujours puisque je le dis

puisque je l’affirme

au bout du chagrin

une fenêtre ouverte

une fenêtre éclairée

Il y a toujours un rêve qui veille

désir à combler faim à satisfaire

un cœur généreux

une main tendue une main ouverte

des yeux attentifs

une vie la vie à se partager. »

Paul Eluard

8 avril 2011

Par delà ce qui semble impossible, sans issue...

Un texte tiré de la Bible, au ch.49 d'Isaïe. 

Parce que quelqu'un croit en nous, malgré nos échecs...

Parole du Seigneur à son serviteur :

« Au moment favorable je t’ai exaucé ;

au jour du salut, je suis venu à ton secours.

Je t’ai mis à part ;

Je t’ai destiné à être l’homme de mon alliance avec le peuple

Pour relever le pays,

Pour répartir les terres dévastées,

Pour dire aux captifs : “sortez de vos prisons !

A ceux qui sont dans les ténèbres : “venez à la lumière !“

Même sur les chemins, mes brebis pourront paître ; dans toutes les terres désolées, elle trouveront des pâturages. Elles n’auront plus faim, elles n’auront plus soif ; soleil et vent brûlant ne les frapperont plus ; car celui qui a eu pitié d’elles les guidera et vers les sources il les conduira. A la place des montagnes je ferai des routes, et les chemins seront remblayés. Les voilà ! ils viennent de loin : ceux-ci du nord et de l’occident, et ceux-là, des terres du sud.

Cieux, criez de joie et que la terre exulte !

Montagnes, éclatez-en cris de joie !

Car le Seigneur console son peuple,

Et de ses pauvres, il prend pitié.

Jérusalem disait :“le Seigneur m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée.“

Est-ce qu’une femme peut oublier son petit enfant,

Ne pas chérir le fils de ses entrailles ?

Même si elle pouvait l’oublier,

Moi, je ne t’oublierai pas.

Parole du Seigneur de l’univers.

 


 

Source

 

Quand tu regardes ce qui se passe dans le monde, tu te dis peut-être qu’il ne produit aucun fruit, aucun renouvellement, mais que de violences ! Tu vas finir par ne plus croire en un sursaut possible. Et pourtant qui sait si les gens ne changent pas suivant le regard qu’on leur porte ? Parce que quelqu’un a porté sur lui, sur elle, un regard plein d’espoir, il a bougé, elle s’est mise en route tout doucement et maintenant quelque chose de nouveau va se manifester.

            Je tiens à ce Dieu pour qui rien n’est impossible, à ce Dieu qui s’engage pour que tous trouvent leur place à la fête de la vie, et de la vie en abondance ! Il est Celui qui réveille nos coeurs racornis et qui nous pousse à l’initiative afin que tous puissent rejoindre la ronde. Le règne de Dieu selon l’évangile, c’est quand chacun peut s’exprimer et sortir de la stérilité, quand tout peut trouver une issue, quand rien n’est impossible.

 

24 mars 2011

L'espoir à vivre...

Un texte tiré de la Bible,

au ch. 58 du prophète Isaïe

 

Crie à pleine voix, ne te retiens pas, dit le Seigneur

Comme le son du cor, que ta voix porte loin.

Dénonce à mon peuple sa révolte, aux descendants de Jacob leurs fautes.

Jour après jour, tournés vers moi, ils désirent connaître ce que j'attends d'eux.

On dirait une nation qui agit comme il faut, et qui n'abandonne pas le droit proclamé par son Dieu.

Ils réclament de moi de justes jugements et désirent ma présence.

Mais ils me disent : « A quoi bon pratiquer le jeûne, si tu ne nous vois pas ?

A quoi bon nous priver, si tu ne le remarques pas ? »

Alors je réponds : Constatez-le vous-mêmes : jeûner ne vous empêche pas de saisir une bonne affaire, de maltraiter vos ouvriers, ni de vous insulter ou de donner des coups de poing !

Quand vous jeûnez ainsi, votre prière ne m'atteint pas.

Est-ce en cela que consiste le jeûne tel que je l'aime, le jour où l'on se prive ?

Courber la tête comme un roseau, revêtir l'habit de deuil, se coucher dans la poussière, est-ce vraiment pour cela que vous devez proclamer un jeûne, un jour qui me sera agréable ?

Le jeûne tel que je l'aime, le voici, vous le savez bien :

c'est libérer les hommes injustement enchaînés,

c'est les délivrer du poids qui pèse sur eux,

c'est rendre la liberté à ceux qui sont opprimés,

bref, c'est supprimer tout ce qui les tient esclaves.

C'est partager ton pain avec celui qui a faim,

c'est ouvrir ta maison aux pauvres et aux déracinés,

fournir un vêtement à ceux qui n'en ont pas,

ne pas te détourner de celui qui est ton frère.

Alors ce sera pour toi ta lumière sera celle d'un jour nouveau,

ta plaie ne tardera pas à cicatriser.

Le salut te précédera et la glorieuse présence du Seigneur sera ton arrière-garde.

 


 Made

 

 

Il y a une fraîcheur, une nouveauté, comme une naissance dans les événements qui secouent les pays arabes. Bien sûr, il y a aussi beaucoup de violences et de cris, mais n’est-ce pas la règle ?

Ne faut-il pas pour faire jaillir du neuf, vraiment neuf, briser le vieux cocon qui emprisonne ? Est-ce que cela peut se faire sans quelques déchirures ?

Et Madeleine, au poing levé, dans son sommeil, semble méditer ces événements qui marquent ses premiers balbutiements de vie.

Je vous laisse méditer avec elle…

Mais ne dormez pas ! L’espoir a besoin de vous pour vivre…

 

 

17 mars 2011

Le voyage, comme une naissance...

Un texte tiré de la Bible, au chapitre 12 de la Genèse:

 

Le Seigneur dit à Abraham : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père pour le pays que je t’indiquerai. Je ferai naître de toi une grande nation ; je te bénirai et je rendrai grand ton nom. Tu seras une bénédiction pour les autres.Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai ceux qui te maudiront. A travers toi, je bénirai toutes les nations de la terre. »

Abraham partit comme le Seigneur le lui avait dit et Loth partit avec lui. Abraham était âgé de soixante-quinze ans quand il quitta Haran, Il prit sa femme Saraï, son neveu Loth, toutes les richesses et les esclaves acquises à Haran. Ils partirent pour le pays de Canaan.

Ils arrivèrent au pays de Canaan ; Abraham traversa le pays jusqu'au chêne sacré de Moré, à Sichem. Les Cananéens habitaient alors le pays.

 

Le Seigneur apparut à Abraham et dit : « Je donnerai ce pays à ta descendance. » Il construisit un autel au Seigneur qui lui était apparu.De là, il passa dans la région montagneuse, à l'est de Béthel ; il installa son camp entre la ville de Béthel, à l'ouest, et celle d'Aï, à l'est. Il y construisit un autel et il invoqua le nom du Seigneur. Puis de campement en campement, Abraham prit la direction du Néguev. 

 

 


 

Le voyage, comme une naissance...photo

Abram

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Abraham, être croyant, c’est être nomade, être en route, jamais arrivé, toujours en chemin.

Le premier élément, c’est une invitation à partir, à se risquer : « Quitte ». C’est un arrachement, « pour le pays que je t’indiquerai », aucune précision. C’est une parole de naissance : Quitte le cocon maternel pour l’aventure d’être un homme !

            Ensuite, nous avons les promesses. Multiples et toutes au futur. C’est la « bonne nouvelle » sur laquelle Abraham s’embarque. Voilà le moteur de sa démarche, son trésor. L’essentiel ne réside pas dans l’invitation à quitter, mais dans cette promesse généreuse, qui déborde sa personne et le projette au coeur d’un peuple, d’une humanité nouvelle. C’est sur cette dimension, cet espace extraordinaire offert à sa vie, qu’il va se risquer.

            « Alors Abraham partit ». Il part, mais pas seul, avec les siens, avec ce qu’il a acquis, avec son enracinement, en communauté. Et alors parce qu’il est parti (sans savoir où il allait), Dieu peut dire « c’est ce pays que je te donnerai » toujours au futur. Et Abraham semble parcourir le pays pour découvrir son espace, le faire sien. Alors il fait cette découverte étonnante, que Dieu le précède en chaque lieu où il arrive. De ce Dieu-là, nul ne peut se prétendre propriétaire. Abraham fait l’expérience qu’il n’emporte pas son Dieu avec lui, mais il le retrouve là où il arrive, et en lui il trouve un espace de vie abondante : Dieu est celui qui le devance, non seulement sur le terrain, mais surtout en générosité, en gratuité, dans le don de ses bienfaits.

            Deux mots apparaissent en relief dans ce texte : l’un parce qu’il est répété de nombreuses fois, l’autre parce qu’il figure une seule fois au début et à la fin, accolé à Abraham, puis à Dieu.

            Ce sont les mots de pays et de nom. Pays, c’est un des enjeux de ce texte :

-       un pays pour Abraham, le nomade.

-       Et le nom(qui désigne l’être profond), Dieu rendra grand le nom d’Abraham et Abraham invoque le nom de YHWH. Chacun a le souci du nom de l’autre ; c’est le lieu (l’espace) de leur rencontre et de leur confiance, le lieu de leur amour.

 Etre croyant, c’est un itinéraire pour une rencontre, celle de l’Amour.

 

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